May 16, 2012

5 facteurs pour entrer en mode créatif

Le grand John Cleese se prononce

Il y a des milliers de points de vue sur la créativité, son mode de fonctionnement (voir celui d'un de mes profs de maîtrise). Celui de John Cleese m’a particulièrement plu. Tout d’abord parce que je suis vendue aux Monty Python, mais surtout parce que ses cinq facteurs pour se mettre en mode créatif relèvent du gros bon sens.

1. L’espace
2. Le temps
3. Le temps
4. La confiance
5. Un tour de taille de 22 pouces
Treize minutes de sa conférence (en 1991) vous en convaincront. Son discours n’a pas pris une ride. Mais juste au cas, voici une traduction libre des cinq facteurs.

1. L’espace
Il est nécessaire d’avoir un espace pour jouer. Il faut s’isoler, ne pas être dérangé. Il est impossible de créer quand on est entouré des stress habituels.
2. Le temps
Il faut aussi créer un espace dans le temps. Une période déterminée où l’on se retire de la vie normale. Cleese recommande 1 h 30. Moins de trente minutes, l’exercice est quasi inutile. On pense à tout avant d’avoir l’esprit libre (merde, j’ai oublié d’acheter du lait; il faut que je parle à Chose). Il est aussi bien plus facile de se consacrer aux petites choses urgentes que l’on sait que l’on peut faire (p. ex. envoyer des courriels) qu’aux grandes choses non urgentes auxquelles on n’est pas certain d’arriver (p. ex. penser). Au-delà de 90 minutes, on a besoin d’une pause. Ainsi, il semble préférable de faire plusieurs séances de 90 minutes réparties sur quelques jours pour un sujet donné.
3. Le temps
Encore le temps : prendre tout le temps possible pour jongler avec une idée. Il est tellement plus facile de prendre la première solution et de s’arrêter que de faire durer l’inconfort de l’indécision. Mais c’est ce qui permet d’arriver à une idée plus originale.
4. La confiance
Rien ne coupe la créativité comme la peur de faire une erreur. Il faut avant tout admettre qu’en période de création, il n’y a aucune erreur possible, s’ouvrir à tout. Jouer à « What if? ».
5. Un tour de taille de 22 pouces
Bien entendu, il s’agit de l’humour. C’est un excellent moyen d’entrer en mode créatif. Même si le sujet est sérieux. Introduire l’humour dans le processus créatif n’enlève rien au sérieux du sujet auquel on réfléchit. Cleese demande aussi : à quoi bon être solennel? Sa réponse à 12:49 est assez claire.
Amen.

À écouter sur l’excellent blogue Brain Pickings. Merci à Laurent Simon (via Mosaic/YULBCN) pour la découverte. 

May 01, 2012

Étude de cas - Tourisme Bas-Saint-Laurent

SITUATION
Le comportement des touristes a complètement changé dans les dernières années. La planification se fait souvent à la dernière minute et surtout par le biais d’Internet et des réseaux sociaux. Les touristes recherchent des voyages sur mesure et des destinations exotiques mais faciles d’accès. La présente crise économique changera assurément le portrait de la saison estivale 2009; si les Québécois vont moins loin en vacances cette année, il faut les attirer dans notre région. C’est dans cet esprit que Tourisme Bas-Saint-Laurent a confié le mandat de revoir le site web de son Association touristique régionale. Cette collaboration initiale s’est développée en une réflexion plus globale qui a mené à un nouveau positionnement, une nouvelle identité visuelle et une nouvelle plateforme publicitaire.

OBJECTIFS
Objectifs de communication
  • augmenter la notoriété de la région auprès des clientèles cibles
  • doter la région d’un positionnement distinctif et porteur
  • rehausser le sentiment de fierté des acteurs en tourisme de la région
  • accentuer le rôle du site web dans les stratégies de promotion de la région

Objectifs marketing
  • accroître le nombre de visites-personne
  • accroître la durée du séjour (et le nombre de nuitées) dans la région
  • augmenter la dépense moyenne par séjour

STRATÉGIE
Stratégie de communication
Le Bas-Saint-Laurent, c’est une variété d’expériences à saveurs maritimes, naturelles, culturelles et de terroir, pratiquées dans un cadre authentique, marquées par la passion des gens qui l’habitent. Un séjour au Bas-Saint-Laurent, c’est une promesse de détente, d’évasion et de ressourcement. C’est là où on va pour prendre le temps d’arrêter le temps, pour s’évader, pour prendre soin de soi, pour faire du rien. Là où on se permet un temps d’arrêt pour mieux sentir nos 5 sens en ébullition.

L’idée des 5 sens est devenue la base de la stratégie de communication et a servi de tremplin à la conception d’une signature unique dans l’offre touristique québécoise. L’émotion est palpable dans le message télé et sur le site web.

Stratégie média
Le public étant large (hommes et femmes de 35 à 54 ans), nous avons misé sur des médias spécialisés permettant d’aller de toucher chacune des portions de cette cible.
  • Télé (canaux spécialisés)
  • Magazines féminins et spécialisés en tourisme
  • Quotidiens, sections tourisme
  • Bannières web

CRÉATION
La signature est unique dans l’offre touristique québécoise. « Réserve mondiale de bon temps » combine un endroit physique exceptionnel à une expérience complète, tout en soulignant l’abondance et la rareté du temps de qualité qu’on passe dans cette région. L’imagerie est basée sur une photo de phare illustrant bien la beauté des paysages côtiers de la région.

La campagne a été lancée le 11 mai 2009, avec une nouvelle publicité télé en 2012.